Une délégation de la Via Campesina, composée de représentants du Canada, du Honduras, du Brésil, du Togo, du Chili et du Portugal, s'est réunie dans la matinée du samedi 25 mars avec Ahmed Djoghlaf, le secrétaire exécutif de la Convention sur la Diversité biologique(CDB).

Pendant la réunion, le secrétaire a souligné l'importance de ce travail en collaboration avec les paysans au sein de la Convention. Djoghlaf a affirmé que la COP-8 a déjà approuvé 192 décisions au cours des 7 dernières conférences, et que les travailleurs ruraux partenaires sont fondamentaux pour leur mise en oeuvre.

La Chilienne Francisca Rodriguez , de Anamuri (Association nationale des femmes rurales et indigènes) a présenté à la délégation l'importance de la biodiversité pour les paysans et les paysannes.

Pancha a informé le secrétaire que la Via Campesina dispose d'une commission sur la biodiversité et les ressources génétiques, et d'un plan de travail élaboré. Elle a aussi rappelé la difficulté rencontrée la semaine passée, avec la discussion sur les semences Terminator, et sur l'importance d'avancer dans le sens d'interdire définitivement ce type de technologie.

Pour la Via Campesina, le rejet des semences suicides est un pas essentiel pour que l'on puisse mettre en oeuvre, en sécurité, les propositions sur l'agro-biodiversité, la biodiversité et la souveraineté alimentaire discutées à la COP-8.