Les organisations paysannes dénoncent les politiques néo-libérales
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Le dimanche 19 Octobre 2008, l 'Ecole Centrale du Parti FRELIMO, située dans la ville de Matola, a servi de cadre à l'ouverture des travaux de la 5 Conférence Internationale de la Via Campesina.
Présidée par le Président mozambicain, Armando Emilio Guebuza, la cérémonie d'ouverture a enregistré la présence des autorités locales de la province de Maputo, notamment Mme la Gouverneur , la présidente par intérim de la municipalité de Matola et les chefs de plus de 100 organisations paysannes à travers le monde...
En effet, ils sont plus de 500 délégués et des membres de plus de 130 organisations paysannes actives venus de plus de 130 pays à prendre part à cette 5ème édition de la Via Campesina.
Qu'est ce que la Via Campesina ?
La Via Campesina est un mouvement international de paysans : petits et moyens producteurs, hommes et femmes sans terre, indigènes, jeunesse rurale et travailleurs ruraux.
Le mouvement existe depuis quinze ans ; et il a surgi dans un contexte politique, social et économique de changements et d'affirmation de l'agriculture industrielle, qui mettait en péril les droits des petits paysans.
Il unit les organisations du Nord et du Sud, dans la défense d'objectifs communs, comme le rejet du modèle libéral et néo-libéral de développement rural et les revendications de son inclusion dans le processus de développement de politiques agricoles. Il lutte aussi pour la reconnaissance de la souveraineté alimentaire comme un droit et pour le droit des paysans du monde entier à une vie digne.
Soulignons que la Via Campesina a conquis un espace de plus en plus grand, dans les luttes pour les droits des petits et moyens agriculteurs… En un peu plus d'une décennie, elle est devenue l'un des mouvements sociaux les plus actifs sur la scène internationale, étant présente et faisant entendre sa voix pour la défense des droits des petits paysans.
C'est d'ailleurs pourquoi les intervenants -notamment le Coordinateur général de la Via Campesina , M. Henri Saragih- ont saisi l'occasion de la cérémonie d'ouverture pour dénoncer, d'une part les politiques néo-libérales prônées par l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), et d'autres institutions financières, d'autre part, dégager les stratégies pour la réussite de la politique de la souveraineté alimentaire, qui est d'ailleurs un concept alternatif qui appuie les paysans, dans leur lutte contre ces politiques néo-libérales.
Aussi, le Président mozambicain, Armando Emilio Guebuza, a déploré les conditions précaires dans lesquelles se morfondent les petits et moyens paysans. Pour donc trouver une solution, ou du moins une alternative à cette situation qu’il fera savoir que les paysans doivent non seulement être acteurs de leur développement, mais qu’ils ont également besoin d'être formés, et bien formés.
Il a enfin souligné que pour la cause, l'Etat Mozambicain a mis une somme de 300 000 dollars américains à la disposition des paysans du pays.